- Jean GARAT
: Licencié en droit, passé brièvement
dans l'administration, ayant fait son service comme officier
de réserve, il avait appartenu pour un temps à
un établissement financier. Il sera auditeur à
l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale.
Bien armé, Jean Garat s'était laissé séduire
par le Salon dont il n'ignorait pas le prestige international.
Début de carrière sévère, sous l'exigeante
houlette du directeur de l'époque. Mais Garat, yeux malins,
chevelure opulante et nez... fin, est de ceux qui savent patienter,
observer, analyser, bref, s'armer pour un avenir plus dégagé.
Le moral qu'il affiche (masquant un esprit scrupuleux) et l'humour
qui l'habite, font la conquête des milieux aéronautiques,
reconnaissant en lui un homme efficace, ne jouant pas, comme
tant d'autres, du parapluie. Début 1968, Henry Lafont
prend les rênes. Il forme avec lui un " équipage"
soudé, dynamique et entreprenant. Jean Garat succède
à Henry Lafont qui lui a ouvert la voie et laissé
un bel héritage. On peut faire confiance à ce membre
du Conseil d'administration de la Fédération française
des Salons spécialisés et à ce directeur
du parc des expositions du Bourget. Il n'est pas de ceux qui
se contentent de savourer titres et honneurs. Maîtrisant
parfaitement les mille facettes d'une vaste organisation dont
il connait tous les rouages pour avoir déjà vécu
onze salons, il peut, cette année, donner toute sa mesure.
Il apporte à Serge Dassault, son Commissaire général,
son solide sens de l'organisation, son autorité souriante,
son esprit vif et une équipe aussi solide que bien rodée
qu'il entraîne... à ses basques, bien entendu.
Texte : J. NOETINGER .
Air & Cosmos n° 1050 du 25 mai 1985 |
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