BOURG SAINT MAURICE
Monument à la mémoire
d'un équipage d'hélicoptère qui a trouvé
la mort dans un accident, le 24 Aout 1989.
Localisation A proximité du stade de slalom canoë,
en rive gauche de l'Isère.
Le 24 Août 1989 à 16h 56,
un hélicoptère Lama SA 315, immatriculé
F-GHCD, appartenant à la Société de Secours
Aérien Français s'écrase au sol après
avoir heurté une ligne électrique à haute
tension à proximité de sa base à Bourg Saint
Maurice. Les deux occupants de l'appareil trouvent la mort :
le pilote, Patrick AVESQUE, 4000 heures de vol, et le mécanicien,
Robert Louis BRUN.
CHALLES LES EAUX
Monument à la mémoire
de l'aviateur Joseph THORET. Sur ce monument, plaque à
la mémoire du Lieutenant Georges RAYNAUD.
Localisation A l'entrée de l'aérodrome de
Challes les Eaux

Joseph Juste
François THORET est né le 5 Janvier 1892 à
Dôle dans le Jura. Après ses études aux collèges
de Dôle et d'Auxonne, puis au Prytanée militaire
de La Flèche, il abandonne ses études en 1911 pour
entrer à l'Ecole d'Aviation d'Ambérieu en Bugey
où il obtient le brevet de pilote n° 708, le 12 Janvier
1912. Il s'engage pour cinq ans dans l'armée où
il obtient le brevet de pilote militaire et se spécialise
dans les vols par vents de plus en plus forts. En 1914, à
l'escadrille BT 10, il obtient sa première victoire aérienne
en Novembre et sera décoré de la médaille
militaire et nommé sergent. Lors d'une mission en 1915,
il est obligé d'atterrir chez l'ennemi et fait prisonnier.
Il tentera de s'évader, mais il connaitra les geôles
ennemies et la maladie avant d'être évacué
vers la Suisse et rapatrié en France. En Novembre 1917,
le sergent THORET est nommé sous-lieutenant et affecté
comme moniteur à Ambérieu en Bugey.
Affecté
à la Direction d'Entraînement de Villacoublay, il
commence ses essais de vol spécial, descente hélice
calée, vent debout, à la pente minimum. En Janvier
1923, à Biskra en Algérie, il réalise la
première grande performance de durée en vol à
voile en tenant l'air, hélice calée, pendant 7
heures 3. Joseph THORET ouvre une école, le 22 Août
1924, à Saint Rémy de Provence, où il bat
le record de durée en vol, hélice calée
: 9h 4. En 1926, sur son avionnette, il survole les Alpes dans
tous les sens. Le 12 Janvier 1928, il inaugure l'aérodrome
de Le Fayet-Passy, puis crée un service aérien
Genève-Chamonix et le Circuit des Alpes. L'Aviation du
Mont Blanc est née. En Août 1932, le Capitaine THORET
transfère son école à Challes les Eaux,
créant la première école de vol en montagne
et réalise de nombreux vols et performance à partir
de ce terrain.
En
1937, nommé Commandant, Joseph THORET est mis à
la retraite en 1940, ayant été l'apôtre du
vol des remous et professé pendant 17 ans des Alpilles
au Grand Atlas.
C'est alors qu'il se retire dans les Alpilles. Il décède
en 1971
Une rue d'Aix les Bains porte son nom depuis le 30 Octobre 1972.
Aucun renseignement sur le Lieutenant Georges RAYNAUD.
CHAMBERY
Plaque commémorant l'uvre
de Pierre COT, Ministre de l'Air.
Localisation Sur le mur d'un immeuble dans le centre de
la ville.
Pierre Cot
est né le 20 Novembre 1895 à Grenoble. Il entre
en politique en 1924 et sera député radical de
la Savoie de 1928 à 1942 et de 1945 à 1951. En
Janvier 1933, Edouard Daladier lui confie le portefeuille de
l'Air, tout nouveau ministère. Passant le brevet de pilote,
il se lance avec fougue dans la promotion de l'aviation et réorganise
l'aéronautique civile en créant la compagnie nationale
Air France. En 1936, dans le gouvernement de Léon Blum,
il se consacre à la nationalisation des industries aéronautiques
et à la création de l'aérodrome du Bourget
du Lac.
Mai
1968, marque un coup d'arrêt à sa carrière
politique nationale, mais Pierre COT continue d'assumer des responsabilités
locales en Savoie jusqu'en 1973.
Il décède, le 21 Août 1977 à Coise-Saint
Jean-Pied-Gauthier, en Savoie.
LE BOURGET DU LAC
Stèle à la mémoire
d'un équipage de l'Armée de l'Air dont l'appareil
s'est écrasé le 15 Octobre 1946. Cette stèle
est doublée d'un monument inauguré en Mai 2001.
Localisation Sur la route conduisant de la
localité du Bourget du Lac au relais de TDF, à
droite de la route, à hauteur du panneau 'Fontaines des
Côtes '
L'Avro Anson
n°231 appartenant à la base aérienne de Salon
de Provence s'écrase dans la Montagne du Chat, altitude
1050 mètres, lors de son décollage de la base aérienne
du Bourget du Lac. Les cinq membres d'équipage périssent
dans l'accident : Capitaine Pierre ALLEGRE, moniteur de navigation
aérienne à l'Ecole de Salon, ancien des FAFL au
sein desquelles il a effectué 70 missions de guerre au
Groupe de bombardement " Tunisie " (347th Squadron
de la RAF), Adjudant André GODARD, les Sergents Joseph
FOURMY et Marcel LARUE et Caporal-Chef Abel FILQUIN.
LE BOURGET DU LAC
Deux monuments : l'un rappelant
la présence de la base aérienne 725, l'autre à
la mémoire des équipages d'hélicoptères
de l'Armée de l'Air, inauguré en Septembre 1998.
Localisation
Dans le domaine du Technopole, sur l'ancienne base aérienne.
Après
sa nomination comme Ministre de l'Air, Pierre COT peut alors
concrétiser son projet en
1934, en combinant la construction d'une piste civile et l'implantation
d'une base aérienne militaire. Le chantier durera cinq
ans, et la construction de l'infrastructure ne commence véritablement
qu'en 1939. La déclaration de guerre surprend la base
en pleine construction. Le 15 Novembre 1941 a lieu l'ouverture
du groupement école de Chambéry pour cinq spécialités
: équipement, radio, électricien, armement, photographe.
Pendant l'occupation, il subsistera sur la base un service d'action
sociale.
Au
lendemain de la guerre, l'Etat Major de l'Armée de l'Air
confirme dans sa mission de formation la base du Bourget.
Le 1er Janvier 1954, la base école 725 est créée.
Les premiers hélicoptères arrivent en 1955, revenant
d'Indochine. Le 1er Février 1956 est créé
la Division d'Instruction sur Hélicoptères.
De 1956 à 1982, plus d'un millier de pilotes d'hélicoptères
sont formés sur la Base 725 du Bourget du Lac. Toutefois
l'avenir est incertain, en 1969, la dissolution de la base est
envisagée. En 1971, le commandement des écoles
décide d'abandonner la vocation technique de l'école
au profit de stages de langue et de formation pédagogique.
Il se maintient néanmoins sur la base une activité
d'entretien d'hélicoptères.
Le
4 Juillet 1983, Charles Hernu, Ministre de la Défense,
ordonne pour 1985, la réduction du nombre de base aérienne
et parmi elles, la Base 725 du Bourget du Lac.
LE BOURGET DU LAC
Plaque commémorative
à la mémoire du Commandant JEANDET.
Localisation Caveau familial dans le cimetière
du Bourget du Lac.
Chasseur
prestigieux aux 14 citations, 641 missions de guerre, héros
de 39/45, il assume le commandement de la 3ème escadre
de chasse. Commandant de l'Ecole de chasse de Meknès,
il trouve la mort au cours d'une mission d'entraînement
avec un jeune coéquipier. Il est inhumé dans le
cimetière du Bourget du Lac.
SAINTE FOY EN TARENTAISE
Stèle à la mémoire
d'un pilote militaire italien qui a trouvé la mort lors
de la traversée aérienne des Alpes en Mars 1919.
Localisation Sur la route Nationale 202 entre Sainte Foy
en Tarentaise, à droite en bordure de la route en sortant
du hameau de La Raie.
Le 20 Mars
1919, deux aviateurs militaires italiens tentent la traversée
des Alpes. Si l'un réussit à se poser dans la région
de Chambéry, le second, le Capitaine pilote Natale PALLI
se pose dans le massif montagneux en face de Sainte Foy en Tarentaise.
Blessé et perdu dans le brouillard, à proximité
d'un refuge qu'il ne trouve pas, il meurt d'épuisement.
Composition : Paul MATHEVET. Scan : Gérard BREDILLET
Lieux de Mémoire de l'Aéronautique en Savoie ©
ARSA /Vieilles Tiges 04/2007 |