LIEUX
DE MEMOIRE AERONAUTIQUE DANS L'AIN
AMBERIEU EN BUGEY
Aérodrome
Plaque commémorant le baptême
de l'air du pilote écrivain Antoine de SAINT EXUPERY en
juillet 1912, inaugurée le samedi 1er
octobre 1994 par le Président André CHABANNOL de
l'Aéroclub du Bugey.
Localisation
Sur le mur extérieur du Club Aéronautique du Bugey
implanté sur l'aérodrome d'Ambérieu
en Bugey.
Alors qu'Antoine
de SAINT EXUPERY passait les grandes vacances de 1912 dans la
propriété familiale de Saint Maurice de Rémens,
il se rend en vélo jusqu'au terrain d'aviation d'Ambérieu
en Bugey. Là, il interroge pilotes et mécaniciens
sur leurs appareils. C'est ainsi qu'il déclare au pilote
Gabriel Salvez que sa mère l'autorise à prendre
son baptême de l'air. Antoine de SAINT EXUPERY effectue
son premier vol sur avion Berthaud-Wroblewski piloté par
Gabriel Salvez, alias Wroblewski.
Base aérienne 278 Colonel
Albert CHAMBONNET (alias DIDIER)
Sur la base aérienne, plusieurs localisations se rapportent
au devoir de mémoire aéronautique :
Monument au drapeau à la mémoire
d'Albert CHAMBONNET
Albert
CHAMBONNET est né le 4 Octobre 1903 à Bessèges
dans le Gard. A l'âge de 18 ans, il s'engage pour quatre
ans dans l'armée. En 1924, il est sous-officier mécanicien
dans l'aviation et instructeur à l'école des mécaniciens
de Nîmes, avant de partir pour le Levant en mars 1924.
A la fin de son engagement en 1926, il quitte l'armée
et travaille comme mécanicien dans un garage.
En 1930, Albert CHAMBONNET contracte un nouvel engagement dans
l'armée et réussit le concours des élèves
officiers d'active de Versailles, et est nommé sous-lieutenant
mécanicien en 1934. Promu lieutenant en Octobre 1935,
il est affecté à la base aérienne de Tours
et, en 1937 à la Direction du matériel aérien
militaire.
Promu
capitaine en mars 1940, Albert CHAMBONNET dès l'Armistice
de Juin 1940 entre dans un des premiers réseaux de la
résistance.
Affecté à la base aérienne de Bron en 1942,
et par l'intermédiaire du Capitaine Billon, il organise
la Résistance à la base aérienne de Bron.
En Juillet 1942, il est désigné comme chef d'Etat
Major régional de l'Armée secrète R.1. Placé
en congé d'armistice, il se consacre alors exclusivement
à la résistance. En Janvier 1944, le lieutenant
colonel CHAMBONNET est nommé chef régional des
Forces de l'Intérieur pour la région Rhône-Alpes.
L'étau de la police allemande se resserre autour du Colonel
CHAMBONNET, il est arrêté à Lyon le 10 Juin
1944, torturé, il est condamné à mort. Le
27 Juillet 1944, à la suite d'un attentat contre des officiers
allemands, il est abattu en tant qu'otage, Place Bellecour à
Lyon, en représailles avec quatre autres résistants.
Il est inhumé à la nécropole du Val d'Enfer
au Cerdon, inaugurée par le Général de Gaulle,
le 24 Juin 1956. Toutes les années, traditionnellement
la BA 278 rend hommage à son parrain par une impressionnante
cérémonie militaire.
Le
Colonel Albert CHAMBONNET est fait Compagnon de la Libération,
à titre posthume, le 28 Mai 1945.
Mess Louis MOUTHIER
Né
à Bourg en Bresse, le 31 Décembre 1884, Louis MOUTHIER
est d'un tempérament sportif. Il pratique le vélo
et obtient de nombreux prix dans des courses locales. Ayant acquis
un Blériot XI, il s'exerce seul à l'art du pilotage
dans la plaine de Bellièvre à Ambérieu en
Bugey. Il est breveté pilote le 9 Août 1910 avec
le n° 157. Le 5 Février 1911, il inaugure une école
de pilotage à Ambérieu en Bugey avec deux Blériot.
Le 24 Juillet 1911, Louis MOUTHIER survole pour la première
fois la ville de Bourg, se pose sur le terrain des Vennes, et
le même jour à Bellièvre, créant ainsi
le champ d'aviation d'Ambérieu en Bugey.
Jusqu'à
sa mobilisation en 1914, louis MOUTHIER participe à une
soixantaine de meetings.
Engagé
volontaire comme pilote, le 10 Août 1914, il est affecté
à la MS 123. Lors d'une mission, il est contraint de se
poser en terrain ennemi où il est fait prisonnier. Il
ne parviendra à s'évader qu'à la quatrième
tentative, et sera de retour en France, via la Suisse, que le
14 Mai 1918. Louis MOUTHIER reprend du service comme pilote-moniteur
à l'Ecole de pilotage Voisin à Ambérieu
en Bugey. Louis MOUTHIER, qui exerce un métier de garagiste,
sera à l'origine de la création de l'aéro-club
de Bourg. Ultérieurement, il pratiquera l'entrainement
aérien jusqu'en 1939. Il décède le 24 Mai
1970, et sera inhumé à Bourg en Bresse.
Salle de conférence
Pierre BEARD
Né
à Cressin-Rochefort, canton de Belley, le 2 Avril 1893,
Pierre BEARD fait ses études à l'école professionnelle
supérieure de Belley, puis entre le 25 septembre 1910
à l'Ecole de pilotage Blériot à Etampes.
Il obtient son brevet de pilote le 8 Novembre 1910 avec le n°
276. A 17 ans, il a l'honneur d'être le plus jeune pilote
de son époque.
Pierre BEARD participe à de nombreux meetings et en 1914,
il est l'un des premiers à passer son brevet militaire.
Il sera affecté à une escadrille saharienne. Après
la Première Guerre Mondiale, il abandonne l'aviation et
se retire dans ses terres bugistes qu'il affectionne.
Il décède le 9 Juin 1966 et sera inhumé
dans le cimetière de son pays natal à Cressin-Rochefort.
Louis Mouthier lui rendra un vibrant hommage posthume.
Dans la ville d'Ambérieu
en Bugey
Allée René VIDART
Localisation Dans la cité résidentielle
à proximité de la base aérienne.
Né
à Divonne les Bains, le 24 Juillet 1890, René VIDART
est un sportif
convaincu : ski, bobsleigh, motocyclette puis automobile. Le
21 Juin 1910, sur un monoplan Hanriot, il vole. Trois jours plus
tard, il passe son brevet de pilote avec le n°133. Le 14
Juillet 1910, grièvement blessé, il surmonte cette
épreuve et poursuit le pilotage au cours de nombreux meetings.
Pilote chez le constructeur Deperdussin, René VIDART essaie
le premier appareil de cette marque et, le 31 Décembre
1910, sur monoplan à deux places, bat le record du monde
de vitesse à Mourmelon. Alors, il ne compte plus les exhibitions
aériennes et les raids internationaux. En 1912, lors de
la création de l'école de pilotage Deperdussin
à Ambérieu en Bugey, René VIDART assure
la direction sportive de l'école avec comme chef-pilote
Louis Mouthier et Marius Lacrouze.
Réné VIDART décède le 2 Novembre
1928.
Rue des frères WROBLEWSKI,
alias SALVEZ
Localisation En bordure de la base aérienne,
côté nord-est
Pierre nait
en 1886 et Gabriel en 1888 à Mamers, près d'Alençon.
Pierre fait ses études au Lycée Ampère à
Lyon, puis devint ingénieur à la Compagnie de Navigation
au Havre, quant à Gabriel, il s'engage comme simple mécanicien
chez un garagiste de Lyon.
En 1909, les deux frères réalisent un premier monoplan,
le W 1, la cellule étant constituée de tubes d'acier
soudés à l'autogène, une révolution
pour l'époque. C'est sur ce modèle que Gabriel
fait son apprentissage de pilote, de Juillet à Septembre
1910, au Grand Camp à Villeurbanne.
En
1911, à Pont de Veyle dans l'Ain, ils construisent le
W 2 biplace. Le vol de cet appareil, en août, attira l'attention
de Monsieur Berthaud, industriel à Villeurbanne, qui par
son mécénat favorise l'aviation. Il offre de parrainer
les frères SALVEZ à s'installer à Ambérieu
en Bugey.
Le W 2 est exposé sur le stand Berthaud au 3ème
Salon de la Locomotion Aérienne à Paris. En 1912,
les frères SALVEZ construisent le W 3 et Gabriel passe
son brevet de pilote le 26 Juin 1912 avec le n° 891. C'est
au mois de Juillet de cette année là, que le jeune
Antoine de Saint-Exupéry sollicita Gabriel pour un baptême
de l'air sur cet appareil.
En 1913, ils construisent le W 4, type militaire. A la veille
de sa présentation à la Commission aéronautique
de l'Armée, l'appareil, piloté par Gabriel avec
pour passager son frère Pierre, capote peu après
le décollage. Les deux frères trouvent la mort
dans cet accident, le 1er Mars 1914. On parle de sabotage
Un troisième frère, Edouard, tenta de poursuivre
leur uvre, mais après de nombreuses difficultés,
il abandonnera.
Allée des Frères CAUDRON
Localisation En bordure du Centre commercial et de la
rue Roger Vailland..
Les écoles d'aviation René CAUDRON
du Crotoy dans la Somme, de Royans en Charente Maritime et d'Ambérieu
en Bugey ont formé des milliers de pilotes et de mécaniciens.
De 1929 à 1935, l'école d'aviation René
CAUDRON d'Ambérieu en Bugey reçoit des jeunes boursiers
qui ont pour but d'obtenir le brevet de pilote et ensuite de
perfectionner leur technique du pilotage jusqu'au stade ultime
du perfectionnement. Cette école, qui fonctionne sous
l'autorité d'un officier contrôleur, est dirigée
par Monsieur Schmetz assisté de Francisque Bornand comme
chef-pilote. La première période d'instruction
en vol dure quatre mois environ, elle aboutit au brevet de pilote
après une quarantaine d'heures de vol. La seconde, d'une
durée à peu près égale à la
première, a pour but le perfectionnement des élèves
brevetés. De 1935 à 1939, cette école, dont
l'instruction n'a pas évolué, devient un centre
national de préparation aérienne avec une orientation
militaire.
Rue Albert CHAMBONNET
Localisation Dans le centre ville
Au quartier de Saint Germain
Stèle commémorant
un équipage de la Royal Air Force dont l'appareil s'est
écrasé dans la nuit du 16 au 17 Août 1943.
Localisation
Au quartier de Saint Germain, en bordure de la route nationale
N 504 d'Ambérieu en Bugey à Tenay, à gauche,
à proximité d'un garage station service.
Le Short
Stirling Mk III, codé HA-X, serial EH 884, appartenant
au 218th squadron de la RAF, décolle le 16 août
1943 à 20h 19 de la base aérienne de Downham Market
en Angleterre pour une mission de bombardement sur Turin. Probablement
attaqué par un chasseur de nuit allemand, l'appareil s'écrase
dans la nuit du 16 au 17 Août 1943, au sud-ouest du hameau
de Saint Germain sur la commune d'Ambérieu en Bugey. Parmi
les sept membres d'équipage, deux rescapés : sergent
J.L PATERSON, navigateur (il s'évade et arrivera à
Gibraltar le 19 janvier 1944), sergent W.L McKINNON, mitrailleur,
blessé est fait prisonnier. Les cinq autre membres d'équipage
trouvent la mort : P/O S.F CHUDZIK (d'origine canadienne) pilote,
sergent J.D BATES, mitrailleur, sergent D.DEANS, mécanicien,
sergent D.J RAWLINGS, radio, sergent C.E TAYLOR, bombardier.
Ces cinq membres d'équipage sont inhumés au cimetière
militaire de La Doua à Villeurbanne.
ARBIGNY
Stèle commémorant
les atterrissages clandestins des opérations spéciales
de la Royal Air Force sur le terrain 'Junot'. Inaugurée
en présence d'Hugh Verity, Charles Henry (Rivière),
Girousse (Chabot) et de Marius Roche des Maquis de l'Ain. 
Localisation
Sur la route d'Arbigny à Uchizy, à droite avant
de traverser le pont sur la Saône,
Situé
à 3 kilomètres à l'ouest/nord-ouest d'Arbigny,
ce terrain agréé par la Royal Air Force accueillit
le premier atterrissage d'un Lysander, le 1er septembre 1942
et le dernier, le 1er septembre 1944. Le pilote anglais Hugh
VERITY était réceptionné par Paul RIVIERE,
chef régional de la Section Atterrissages-Parachutages
'SAP' et par Paul DEBAT, chef local de cette section
BENY
Plaque à la mémoire
de l'aviatrice Maryse HILSZ, inaugurée le 28 janvier 1996.
Cette aviatrice et l'équipage ont trouvé la mort
lors du crash de leur appareil à proximité de la
localité, le 30 janvier 1946.
Localisation Sur le mur extérieur d'un bâtiment
municipal, à proximité de l'église de la
localité de Bény.
Marie-Louise
'Maryse' HILSZ, née à Levallois-Perret, le 7 mars
1901, issue d'une famille modeste qui avait quitté l'Alsace
pour rester française, est apprentie modiste à
ses débuts dans la vie. Sans diplôme, sans relation
et naturellement sans argent, elle se lance dans l'acrobatie
en parachute pour financer son brevet de pilote. Elle effectue
de nombreux raids : Paris-Tananarive-Paris en 1931, puis Paris-Tokyo-Paris
en 1933. Elle bat de nombreux records d'altitude en 1936. En
1940, elle est engagée aux usines Amiot comme pilote de
réception. Entre dans la Résistance. En 1945, capitaine
au Groupe Aérien Ministériel, elle sera la première
femme à porter l'uniforme de l'Armée de l'Air.
Le Siebel NC 801 'Martinet' du Groupe Aérien Ministériel,
qui effectue un vol de liaison depuis Villacoublay, s'écrase
à Moulin des Ponts, à proximité de Bény,
vers 12 heures, le 30 janvier 1946. Le Capitaine Maryse HILSZ
et son équipage, les sous-lieutenants BETON, MERLIN et
ROUSSET trouvent la mort en service aérien commandé.
Maryse Hilsz repose dans le cimetière de Levallois-Perret.
Dans cette ville a été édifié un
monument à sa mémoire.
BOURG EN BRESSE
Dans la ville, plusieurs localisations
se rapportent au Devoir de Mémoire aéronautique
:
Le Lycée d'enseignement professionnel
de la route de Jasseron et la rue des frères Charles et
Gabriel VOISIN
Après
des études au Lycée Ampère à Lyon,
les frères VOISIN fréquentèrent le lycée
Lalande et l'école Carriat à Bourg en Bresse.
Rues Louis MOUTHIER, Clément
ADER, des Aéroplanes
C'est pour rappeler aux jeunes générations,
que le terrain d'aviation des Vennes, aujourd'hui inclus dans
la ville de Bourg, que la Municipalité a donné
à des rues, situées à proximité de
ce terrain, des noms en rapport avec l'aviation.
Dés 1911, lors des fêtes aériennes, le terrain
des Vennes attire les foules pour voir évoluer
les aéroplanes. Le 26 Juin 1930 voit la création
de l'Aéroclub de l'Ain, et le développement de
l'aviation locale. Le Club aéronautique bressan prend
naissance, vers 1937, avec la création de l'aviation populaire.
Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, l'école
pilotage de ces aéroclubs se fixe sur le terrain d'Ambérieu
en Bugey. Il faut attendre le 11 Novembre 1978, pour voir l'ouverture
de l'aérodrome de Bourg-Ceyzériat. La Municipalité
locale confie la gestion de l'aérodrome à Marius
Roche, Président de l'aéro-club de Bourg.
Plaque à la mémoire
de Pierre THEPPE à l'aérodrome de Bourg-Ceyzériat
Marius Roche,
son ami, a rendu hommage à Pierre THEPPE, figure de proue
de l'aéroclub, disparu subitement le 6 Avril 1980. "
C'est en 1935 à Bourg en Bresse, que Pierre THEPPE participe
à la création du Club d'Aviation
Junior, affilié à l'aéroclub de l'Ain. Il
s'occupe activement à la construction de modèles
réduits et participe à de nombreux concours, ceci
jusqu'à la guerre 1939/1940. En s'inscrivant à
l'aéroclub en 1946, il en devient rapidement, par ses
qualités, la cheville ouvrière. Il tient le secrétariat
et la trésorerie et veille, avec une attention scrupuleuse
à l'entretien du parc d'avions. Il participe à
l'activité des constructions amateurs de la section R.S.A
de Bourg, en étroite liaison avec son ami Georges Béraud
de l'aéro-club du Rhône.
L'aéroclub lui doit beaucoup de sa bonne réputation.
Ne prenant jamais de risques inutiles au pilotage, il a su créer,
par ses conseils éclairés aux jeunes pilotes du
club, un climat de sécurité. Il a aussi donné
à l'aviation à Bourg en Bresse un développement
heureux. Le nom de Pierre THEPPE restera associé à
la vie de l'aviation bressane de ces quarante dernières
années. C'était sa passion. C'est là où
la chaleur de son amitié était le mieux ressentie
par ceux qui l'entouraient. "
CERDON
Mémorial des Maquis
de l'Ain et de la Résistance inauguré par le général
de Gaulle, le 24 Juin 1956.
Localisation Au Val d'Enfer, sur la commune de Cerdon.
Dans le
cimetière militaire du Val d'Enfer, 89 tombes dont celles
d'Albert CHAMBONNET (alias DIDIER), Officier de l'Armée
de l'Air et Chef de l'Armée secrète de la Région
R 1, fusillé comme otage sur la Place Bellecour à
Lyon et d'Edouard BOURRET (alias BRUN), Officier de l'Armée
de l'Air et Chef du Camp de Cize, tué au cours d'une mission
sur les usines du Creusot le 16 Septembre 1943 (le 4 Décembre
1993 fut inauguré à Saint Laurent d'Andenay -Saône
et Loire- une stèle à sa mémoire)
CEYZERIAT
Plaque à la mémoire
du Général d'Armée Aérienne Charles
LECHERE.
Localisation Au quartier du Mont July, sur le mur extérieur
de la maison familiale.
Charles LECHERE
(1895-1960), naquit à Bourg en Bresse. Cet ancien de Saint
Cyr servit d'abord dans l'infanterie avant d'être intégré
dans l'Armée de l'Air en 1921. Affecté au Maroc,
puis en Syrie, Le Commandant LECHERE est nommé Chef d'Etat-Major
d'Air Algérie en octobre 1943. En 1944, il est désigné
pour mettre sur pied en Italie et en Corse la Tactical Air Force
française. Général de Division aérienne
en juin 1945, il est nommé commandant des forces aériennes
françaises en Allemagne. Membre du conseil supérieur
de l'Armée de l'Air et inspecteur des Forces Armées
d'Outre-Mer. Il est nommé en 1948, Chef d'Etat Major général
de l'Armée de l'Air et ce jusqu'en août 1953. Il
décède à Montpellier, le 12 novembre 1960.
CHATILLON SUR CHALARONNE
Une rue de la localité
porte le nom d'Edouard Bourret, aviateur et grand Résistant
dans l'Ain.
Localisation dans la localité de Châtillon
sur Chalaronne
Edouard
BOURRET, alias " Brun " (1913-1943), Pupille de la
Nation, devient un Enfant de Troupe à l'école de
Tulle, puis
il signe un engagement dans l'Armée de l'Air comme mécanicien
électricien. En 1932, promu sergent, il sert au Maroc.
En 1939-1940, il se trouve en métropole au 18ème
bataillon de l'Air et en Juin 1940, il tente de gagner l'Angleterre,
mais il échoue. Démobilisé en Février
1941, il se marie et s'installe à Châtillon sur
Chalaronne, pays d'origine de sa femme. Début 1943, Edouard
BOURRET organise l'Armée Secrète dans la Dombes,
puis rejoint le maquis pour prendre la responsabilité
du camp de Cize et participe à l'organisation du défilé
du 11 Novembre 1943 à Oyonnax. Il est arrêté
et blessé mortellement par les Allemands, le 16 Décembre
1943, lors du retour d'une mission de sabotage au Creusot. Mort
en criant "Vive de Gaulle, Vive la France ". Compagnon
de la Libération à titre posthume, le lieutenant
" Brun " est inhumé au cimetière militaire
du Val d'Enfer à Cerdon, le 12 Juillet 1957.
COLIGNY
Stèle à la mémoire
d'un équipage de B 25 du 324th Fighter Group de l'USAAF,
inaugurée le samedi 18 octobre 2003. Cet appareil s'est
écrasé en bordure de la localité, le 30
octobre 1944.
Localisation
Au lieu dit 'Valresson'.
Le B 25, serial
42-32428, appartenant au 324th Fighter Squadron de l'USAAF, effectue
un vol de liaison pour le compte du 316th Fighter Squadron, entre
le terrain d'aviation d'Ambérieu en Bugey et celui de
Dôle-Tavaux. Alors qu'il survole la région de Coligny
recouverte par un épais brouillard, l'appareil percute
une colline et s'écrase au sol à proximité
du lieu dit 'Valresson' sur la commune de Coligny. Les six membres
d'équipage trouvent la mort : Lieutenant Ramsey RUTLEDGE,
pilote, capitaine John MACCHI, co-pilote, sous-lieutenant Robert
LESLIE, navigateur, Angus GILLIS, mécanicien-chef, Nathan
GERSBERG, mécanicien, Robert WILSON, mécanicien.
ECHALLON
Monument en reconnaissance aux
Ailes Alliées pour la Libération de la France.
Localisation Dans la prairie d'Echallon.
Ce monument
symbolise cette aide des Alliés aux Maquis de l'Ain et
du Haut Jura en recevant les cendres de hauts responsables des
missions interalliées :
Colonel britannique R.H. HESLOP (Xavier) 1907-1973
Capitaine français Alfred AUBIN (La Joie) 1909-1991
Capitaine américain Owen Denis JOHNSON (Paul) 1918-1993
Lieutenant canadien Marcel VEILLEUX (Yvello) 1921-2004
Toutes les
années, le premier dimanche de Juillet, une cérémonie
commémorative est organisée par les Anciens des
Maquis de l'Ain et l'Amicale du Haut Jura.
FAREINS
Monument commémorant la mémoire de trois membres
de l'aéro-club de Villefranche sur Saône, inauguré
le 1er juillet 1952 par l'aéro-club de Villefranche sur
Saône. Décès de ces trois membres à
la suite de l'accident aérien qui a eu lieu, le 1er juillet
1951.
Localisation A environ 500 mètres, au sud de la
localité, en pleine campagne, présence d'un monument
commémorant la mémoire de trois membres de l'aéroclub
de Villefranche sur Saône.
Le 1er juillet
1952, l'aéroclub de Villefranche sur Saône inaugure
ce monument à la mémoire de trois de ses membres
qui trouvent la mort lors du crash du Norécrin F-BDSJ
: Marie-Louise TREMBLAY, Jean-Marie LEFORT et Edmond CORNIL.
HAUTEVILLE-LOMPNES
Stèle commémorant
la mémoire de sept aviateurs britanniques sur le lieu
du crash, dans la nuit du 4 au 5 février 1944. Ultérieurement,
les noms de ces aviateurs furent gravés sur le Monument
aux Morts d'Hauteville-Lompnes.
Localisation Au lieu dit 'Bois de Valorse'
Le Short
Stirling Mk III, codé ZO-N, serial EJ-110, appartenant
au 196th squadron de la RAF décolle dans la soirée
du 4 février 1944 de la base aérienne de Tarrant
Rushton en Angleterre pour une mission de parachutage à
la Résistance. Par une tempête de neige, l'appareil
survole les monts du Bugey et s'écrase dans la nuit du
4 au 5 février 1944 en forêt, au lieu dit 'Bois
de Valorse' sur la commune d'Hauteville-Lompnes. Les sept membres
d'équipage trouvent la mort : P/O Henry I. PRYKE, pilote,
sergent Robert DOWZER, mécanicien, W/O James DONALDSON
(d'origine canadienne), bombardier, sergent Alfred SPRAY, radio,
sergent Kenneth A. GLEW, mitrailleur, sergent Dennis T. VINCE,
navigateur, et sergent Kenneth T. STAPLE, mitrailleur. Ces aviateurs
furent inhumés au cimetière d'Hauteville-Lompnes,
puis transférés au cimetière militaire de
La Doua à Villeurbanne.
IZERNORE
Monument commémorant
l'atterrissage clandestin du premier C 47 de l'USAAF, sur ce
terrain, dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944.
Localisation Au sud d'Izernore, à l'est de la route
d'Izenore à Béard
Premier
atterrissage en France, sur un terrain aménagé
sommairement, d'une mission d'aide aux maquis. Après s'être
posé de nuit, l'appareil a passé la journée
camouflé sur le terrain sous la garde des résistants
avant de repartir la nuit suivante. En août 1944, le terrain
d'Izernore a vu de multiples opérations Dakota, au total
7. Le terrain était agréé par la Royal Air
Force et par United States Air Force (SOE).
La première opération sur ce terrain se situe dans
la nuit du 7 au 8 janvier 1944 par le parachutage de l'agent
SOE britannique E.V. MAURICK-PATTERSON qui rejoindra la Suisse
où sa mission le conduit auprès du Général
GUBBINS
LA BOISSE
Le 29 Avril 1967, en présence
de Jacqueline Auriol et André Turcat, le quai de la Sereine
devenait quai Michel CHALARD, pilote d'essai, inhumé dans
le cimetière de la localité.
Michel CHALARD
est né à Villeurbanne, le 17 janvier 1919, mais
résidant à La Boisse. Après des études
techniques, il suit les cours de pilotage à l'Ecole Hanriot
à Bourges, où il est breveté pilote. Affecté
à la base aérienne de Lyon-Bron, il pilote des
Amiot 143. En mai/juin 1940, il effectue de nombreuses missions
de guerre sur Bloch 131, puis sur Potez 63/11. A la fin des hostilités,
il rejoint l'Afrique du Nord où il vole sur LeO 45 avant
sa transformation sur B 26 Marauders. Sur ce type d'appareil,
Michel CHALARD participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne.
Nommé, le 1er avril 1945, comme sous-lieutenant, au centre
d'essais en vol d'Orange, il vole sur tous les monoplaces de
chasse du CEV. Muté au CEV de Brétigny en 1949,
il effectue le stage de l'école du personnel navigant
d'essais et de réception (EPNER) où il est breveté
pilote d'essais. Il quitte l'Armée de l'Air en 1952 avec
le grade de capitaine, mais reste affecté au CEV de Brétigny.
Il effectue les essais officiels du Morane MS 755 Fleuret, du
Fouga CM170 Magister, MD 450 Ouragan et sur SO 4050 Vautour.
En 1955, Michel CHALARD est engagé par Nord-Aviation et
participe au premier vol du Gerfaut et du Griffon. Le 28 février
1957 à Istres sur Gerfaut, il bat le record du monde de
vitesse de montée.
Il trouve la mort sur le terrain de Meun-Villaroche, le 26 avril
1957, à l'âge de 38 ans, à bord d'un Nord
2501 en cours d'expérimentation, avec ses quatre compagnons.
LOYETTES
Plaque à la mémoire
du Lieutenant Pierre DELAYE, radio de la Résistance et
responsable de l'organisation des opérations aériennes
clandestines dans la région.
Localisation
Sur le mur extérieur d'une habitation, à gauche,
à la sortie du pont sur le Rhône
Sous le
pseudo de 'Var' Pierre DELAYE, aidé de son frère
Jean, d'Henri MORIER, de Marcel BON et de Marius SABY, il coordonne
les atterrissages clandestins dans la région. Le 11 mai
1943, il tombe les armes à la main à Loyettes,
sans doute victime d'une délation.
MANZIAT
Stèle commémorant
les opérations aériennes clandestines sur le terrain
'AIGLE'.
Localisation Sur la route de Manziat à Asnières
sur Saône, à droite, 500 mètres avant la
bifurcation de la route Asnières-Saint Jean le Priche.
Situé
à 2,5 kilomètres au nord/nord-ouest de Manziat,
le terrain AIGLE est agréé par la Royal Air Force
pour les atterrissages de Lysander et de Hudson. Une équipe
de résistants bien encadrés réalise plusieurs
opérations avant celle du départ du Général
de LATTRE de TASSIGNY, le 16 octobre 1943. De très nombreuses
personnalités ont transité clandestinement par
ce terrain. Dans la nuit du 7 au 8 Août 1944, un Hudson
de la RAF embarque deux aviateurs américains survivants
du crash de leur Liberator, dans la nuit du 27 au 28 Avril 1944,
à Saint Cyr de Valorges (Loire)
MANZIAT
Un monument sur une placette
de la localité rappelle le départ depuis le terrain
AIGLE du Général de LATTRE de TASSIGNY, le 19 octobre
1943.
Localisation En sortant de l'agglomération de Manziat,
sur la route départementale D 933 en direction de Pont
de Vaux, sur la gauche.
RIGNIEUX LE FRANC
Plaque à la mémoire
du Capitaine Pierre ESCALLIER, précurseur du vol sans
visibilité.
Localisation A l'entrée de la localité de
Rignieux le Franc.
Pierre ESCALLIER
est né à Ambérieu en Bugey en 1891. Lieutenant
en février 1916, capitaine en juin 1918, une blessure,
il est affecté au 1er Groupe d'aviation en juillet 1918
comme officier pilote à l'escadrille Lafayette. Remarquable
technicien, il est l'inventeur d'un système de boussole
pour la navigation aérienne. Il trouve la mort en service
aérien commandé, le 1er février 1929, à
proximité de l'usine Le Petit Creusot. Il est inhumé
au cimetière de Rignieux le Franc, localité où
il résidait.
SAINT GERMAIN LES
PAROISSES
Plaque à la mémoire
du Lieutenant Colonel Robert CASTIN, pilote au Groupe Normandie-Niemen.
Robert CASTIN est inhumé dans le cimetière de la
localité.
Localisation Dans la propriété de la famille
CASTIN.
Robert CASTIN
est né le 25 Août 1918 à Montluçon,
mais l'origine de sa famille se situe à Saint Germain
les Paroisses. Après son engagement dans l'Armée
de l'Air, Robert CASTIN est breveté pilote militaire le
3 août 1937. En janvier 1940, il rejoint Tours pour suivre
le peloton préparatoire des officiers de réserve.
De 1941 à 1943, il est affecté dans diverses unités
en Afrique du Nord. Le sous-lieutenant CASTIN se porte volontaire
le 29 décembre 1943 pour rejoindre le Groupe de chasse
'Normandie' en Union Soviétique. C'est alors que commence
la grande et prestigieuse aventure : le 18 janvier 1945, le lieutenant
CASTIN obtient sa dixième victoire homologuée.
Promu commandant en 1956, il quitte l'armée en mai 1958
et se consacre à la direction d'une entreprise familiale
à Lyon. Il décède le 26 juillet 1979 à
Lyon.
A noter également que le bugiste Joannès CUCUMEL,
pilote de chasse aux 10 victoires lors de la Campagne de France
en 1939-1940, est inhumé également dans le cimetière
de Saint Germain les Paroisses.
SAINT JEAN LE VIEUX
Un monument à la mémoire
d'un équipage de la Royal Air Force .dont l'appareil a
été abattu dans la nuit du 10 au 11 avril 1944.
Ce monument a été édifié par souscription
dans la commune. Les noms des membres d'équipage ont été
rajoutés sur le monument dans les années 1970.
Localisation Au hameau de Varey, au pied du château.
Le Short
Stirling Mk III, codé OJ-G, serial EF-502, appartenant
au 149th squadron de la RAF décolle dans la soirée
du 10 avril 1944 de la base aérienne de Lakenheath en
Angleterre pour une mission de parachutage à la Résistance.
L'appareil probablement touché par les tirs d'un train
de Flak, stationnant dans la région de Tenay, s'écrase
au sol à proximité du château de Varey sur
la commune de Saint Jean le Vieux. Parmi les sept membres d'équipage
: deux aviateurs qui ont sauté en parachute sont indemnes
et s'évadent : sergent D.E. CADGE, mitrailleur et F/Sgt
N.C.H. PILGRIM, mitrailleur (ces deux évadés sont
rapatriés en Angleterre, le 8 juillet 1944, par un C 47
de l'USAAF qui s'est posé à Izernore). Mais cinq
corps carbonisés sont retirés des débris
de l'appareil : P/O D. BRAY, pilote, P/O D.L. NORTHOVER, navigateur,
sergent TURNER, radio, sergent A.E. BRISTOW, mécanicien,
sergent G.CAMERON, bombardier. Ces aviateurs sont inhumés
au cimetière de La Guillotière à Lyon, puis
transférés au cimetière militaire britannique
de Mazargues à Marseille.
SAINT JUST
A proximité de l'aérodrome
de Bourg-Ceyzériat, deux voies portent des noms de pilotes
originaires de la région :
Chemin Colonel BERNARD,
compagnon et pilote du Général Laperrine lors de
la tentative de la traversée aérienne du Sahara
en Février 1920, sur Breguet XIV.
André BERNARD est né le 12 Septembre
1894 à Saint Just. Il travaille, dés son plus jeune
âge, aux travaux de la ferme familiale, tout en continuant
à lire et à s'instruire. Passionné par la
mécanique, il rêve d'un bel uniforme. Il s'engage
dans la cavalerie en 1913. Au front, il se fait remarquer par
sa bravoure, mais il se porte volontaire pour l'aviation. Breveté
pilote militaire en Octobre 1917 avec le n°7605, il est affecté
à l'escadrille de chasse Spad 81 où il se distingue
au cours de missions dangereuses. De 1918 à 1923, il est
affecté à une escadrille de reconnaissance en Algérie.
Sur la route du désert. en Février 1920, en tant
que pilote d'un Breguet avec comme observateur le général
Laperrine et mécanicien le sergent Vaslin, son appareil
tombe en panne. BERNARD et VASLIN entreprennent une marche de
24 jours dans le désert avant d'être secourus. Pendant
ce temps, le Général Laperrine resté près
de l'appareil, décède de ses blessures.
Affecté
au 2ème Régiment de chasse à Strasbourg,
il y demeure jusqu'en 1928. Hanté par le souvenir du soleil
d'Afrique, il reviendra en Afrique du Nord au commandement de
l'escadrille de chasse de Bizerte qu'il dirigera jusqu'en 1934.
Après avoir quitté le service actif de l'Armée
de l'Air, BERNARD est affecté comme Inspecteur Général
chargé de créer des bases aériennes en Afrique
du Nord. C'est à lui que l'on doit les bases de Colomb-Béchar,
de Gao, puis Bône, Tunis, etc
C'est grâce à
son travail opiniâtre et à ses remarquables réalisations
que la Croisière Noire du Général Vuillemin
a obtenu son retentissant succès.
Allée Firmin VERMEIL,
pilote du groupe Normandie-Niemen et Compagnon de la Libération,
inaugurée le 7 Mai 1980.
Après
ses études au Lycée Lalande à Bourg en Bresse,
Firmin VERMEIL s'engage, en 1934, dans l'Armée de l'Air.
Il rejoint Londres en 1942, et les Forces Françaises Libres.
Il se porte volontaire pour servir dans le Groupe de chasse 'Normandie'
en Union Soviétique. Le 17 juillet 1943, il disparaît
en combat aérien. Une victoire sur un Fw 190 à
son compte.
SAINT MAURICE DE REMENS
Un panneau, à l'entrée
de la localité, rappelle qu'Antoine de SAINT EXUPERY a
passé une partie de sa jeunesse dans ce village. Madame
de SAINT EXUPERY a vendu cette propriété à
la Ville de Lyon en 1932.
SAINT VULBAS
Monument commémorant
les opérations aériennes clandestines dans la Plaine
de l'Ain, inauguré le 19 septembre 1992 dans le cadre
de leurs " Cinquantième Anniversaire ". Monument
conçu par Marius ROCHE, architecte et grande figure de
la Résistance dans l'Ain
Localisation Ce monument se situe à proximité
du terrain d'atterrissage clandestin FIGUE, au lieu dit
Curebourse à proximité du domaine Les Bergeries,
sur la commune de Saint Vulbas.
Quatre terrains
d'atterrissages clandestins sont homologués, dans le triangle
Meximieux, Lagnieu et Pont de Chéruy, les principaux :
Terrain LIEVRE, 4 kilomètres au nord-est de Loyettes.
L'opérateur 'VAR' organise l'opération 'CORINNE'
dans la nuit du 14 au 15 janvier 1943 ; l'opération 'ANTINEA'
dans la nuit 15 au 16 avril 1943. Sur ce terrain, en octobre
1942 eut lieu l'opération 'BEAUJOLAIS' avec parachutage
d'un agent et de deux ou trois colis.
Terrain
FIGUE, 2,5 km au nord-ouest de Saint Vulbas. La Section Atterrissage
et Parachutage ( SAP) de l'Ain organise dans la nuit du 24 au
25 juillet 1943, l'atterrissage d'un bimoteur Hudson ; de deux
Lysander dans la nuit 4 au 5 juin 1944 ; de deux Lysander dans
la nuit du 11 au 12 juillet 1944 avec un équipage français
(G. Libert et Cordier)
Cette réalisation est due à une étroite
collaboration avec Marius ROCHE à qui nous devons beaucoup.
Composition : Paul MATHEVET. Scan : Gérard BREDILLET
Lieux de Mémoire de l'Aéronautique dans l'Ain ©
ARSA /Vieilles Tiges 04/2007 |