Groupement Joseph Dumas

LIEUX DE MEMOIRE DE L'AERONAUTIQUE

DANS LES DEPARTEMENTS DE LA REGION RHONE-ALPES


      Dans les départements de la Région Rhône-Alpes (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie) un certain nombre de monuments, stèles, plaques commémoratives, nom de rue ou de place se rapportent à des événements aéronautiques ou à des personnes liées à l'aviation en liaison avec la localité où ils se situent.

      Ces Lieux de Mémoire de l'Aéronautique appartiennent à notre patrimoine historique, et devons faire en sorte, que nous les fassions connaître et les préserver. Le Groupement Joseph Dumas (Région Rhône-Alpes-Auvergne) des Vieilles Tiges qui s'est rapproché de l'Association Rhodanienne pour le Souvenir aérien (ARSA) se doivent de promouvoir ainsi le Devoir de Mémoire aéronautique.

      Dans cette édition, nous vous présentons les Lieux de Mémoire de l'Aéronautique, localisés et identifiés, dans leur grande majorité, pour les départements de la région Rhône-Alpes. Dans un additif ultérieur, nous complèterons cette présentation.

      Document consultable sur le site Internet des Vieilles Tiges : http://www.vieillestiges.com dans le menu "Groupements" Lyon.

 

Reproduction partielle ou complète interdite sans l'accord écrit des auteurs.
Toute duplication constituerait une atteinte au code de la propriété intelectuelle selon les articles L 122-5 et L 122-4.

 

Contacts : Paul MATHEVET, Secrétaire Général ARSA, 14 bis rue Martin 69500 Bron
Téléphone : 04 78 00 17 33 e-mail : aero-tele.fr@tele2.fr
Michel GRACET, Président du Groupement Joseph Dumas des Vieilles Tiges
Cercle Militaire, 22 avenue Leclerc 69998 Lyon Armées. Téléphone : 04 78 36 40 22

 

LIEUX DE MEMOIRE AERONAUTIQUE DANS L'AIN

 

AMBERIEU EN BUGEY

Aérodrome
      Plaque commémorant le baptême de l'air du pilote écrivain Antoine de SAINT EXUPERY en juillet 1912, inaugurée le samedi 1er octobre 1994 par le Président André CHABANNOL de l'Aéroclub du Bugey.
Localisation
Sur le mur extérieur du Club Aéronautique du Bugey implanté sur l'aérodrome d'Ambérieu en Bugey.

      Alors qu'Antoine de SAINT EXUPERY passait les grandes vacances de 1912 dans la propriété familiale de Saint Maurice de Rémens, il se rend en vélo jusqu'au terrain d'aviation d'Ambérieu en Bugey. Là, il interroge pilotes et mécaniciens sur leurs appareils. C'est ainsi qu'il déclare au pilote Gabriel Salvez que sa mère l'autorise à prendre son baptême de l'air. Antoine de SAINT EXUPERY effectue son premier vol sur avion Berthaud-Wroblewski piloté par Gabriel Salvez, alias Wroblewski.

Base aérienne 278 Colonel Albert CHAMBONNET (alias DIDIER)
Sur la base aérienne, plusieurs localisations se rapportent au devoir de mémoire aéronautique :

Monument au drapeau à la mémoire d'Albert CHAMBONNET
      Albert CHAMBONNET est né le 4 Octobre 1903 à Bessèges dans le Gard. A l'âge de 18 ans, il s'engage pour quatre ans dans l'armée. En 1924, il est sous-officier mécanicien dans l'aviation et instructeur à l'école des mécaniciens de Nîmes, avant de partir pour le Levant en mars 1924. A la fin de son engagement en 1926, il quitte l'armée et travaille comme mécanicien dans un garage. En 1930, Albert CHAMBONNET contracte un nouvel engagement dans l'armée et réussit le concours des élèves officiers d'active de Versailles, et est nommé sous-lieutenant mécanicien en 1934. Promu lieutenant en Octobre 1935, il est affecté à la base aérienne de Tours et, en 1937 à la Direction du matériel aérien militaire.
      Promu capitaine en mars 1940, Albert CHAMBONNET dès l'Armistice de Juin 1940 entre dans un des premiers réseaux de la résistance.
Affecté à la base aérienne de Bron en 1942, et par l'intermédiaire du Capitaine Billon, il organise la Résistance à la base aérienne de Bron. En Juillet 1942, il est désigné comme chef d'Etat Major régional de l'Armée secrète R.1. Placé en congé d'armistice, il se consacre alors exclusivement à la résistance. En Janvier 1944, le lieutenant colonel CHAMBONNET est nommé chef régional des Forces de l'Intérieur pour la région Rhône-Alpes. L'étau de la police allemande se resserre autour du Colonel CHAMBONNET, il est arrêté à Lyon le 10 Juin 1944, torturé, il est condamné à mort. Le 27 Juillet 1944, à la suite d'un attentat contre des officiers allemands, il est abattu en tant qu'otage, Place Bellecour à Lyon, en représailles avec quatre autres résistants. Il est inhumé à la nécropole du Val d'Enfer au Cerdon, inaugurée par le Général de Gaulle, le 24 Juin 1956. Toutes les années, traditionnellement la BA 278 rend hommage à son parrain par une impressionnante cérémonie militaire.
      Le Colonel Albert CHAMBONNET est fait Compagnon de la Libération, à titre posthume, le 28 Mai 1945.

Mess Louis MOUTHIER
      Né à Bourg en Bresse, le 31 Décembre 1884, Louis MOUTHIER est d'un tempérament sportif. Il pratique le vélo et obtient de nombreux prix dans des courses locales. Ayant acquis un Blériot XI, il s'exerce seul à l'art du pilotage dans la plaine de Bellièvre à Ambérieu en Bugey. Il est breveté pilote le 9 Août 1910 avec le n° 157. Le 5 Février 1911, il inaugure une école de pilotage à Ambérieu en Bugey avec deux Blériot. Le 24 Juillet 1911, Louis MOUTHIER survole pour la première fois la ville de Bourg, se pose sur le terrain des Vennes, et le même jour à Bellièvre, créant ainsi le champ d'aviation d'Ambérieu en Bugey.
Jusqu'à sa mobilisation en 1914, louis MOUTHIER participe à une soixantaine de meetings.
      Engagé volontaire comme pilote, le 10 Août 1914, il est affecté à la MS 123. Lors d'une mission, il est contraint de se poser en terrain ennemi où il est fait prisonnier. Il ne parviendra à s'évader qu'à la quatrième tentative, et sera de retour en France, via la Suisse, que le 14 Mai 1918. Louis MOUTHIER reprend du service comme pilote-moniteur à l'Ecole de pilotage Voisin à Ambérieu en Bugey. Louis MOUTHIER, qui exerce un métier de garagiste, sera à l'origine de la création de l'aéro-club de Bourg. Ultérieurement, il pratiquera l'entrainement aérien jusqu'en 1939. Il décède le 24 Mai 1970, et sera inhumé à Bourg en Bresse.

Salle de conférence Pierre BEARD
      Né à Cressin-Rochefort, canton de Belley, le 2 Avril 1893, Pierre BEARD fait ses études à l'école professionnelle supérieure de Belley, puis entre le 25 septembre 1910 à l'Ecole de pilotage Blériot à Etampes. Il obtient son brevet de pilote le 8 Novembre 1910 avec le n° 276. A 17 ans, il a l'honneur d'être le plus jeune pilote de son époque.
Pierre BEARD participe à de nombreux meetings et en 1914, il est l'un des premiers à passer son brevet militaire. Il sera affecté à une escadrille saharienne. Après la Première Guerre Mondiale, il abandonne l'aviation et se retire dans ses terres bugistes qu'il affectionne.
Il décède le 9 Juin 1966 et sera inhumé dans le cimetière de son pays natal à Cressin-Rochefort. Louis Mouthier lui rendra un vibrant hommage posthume.

 

Dans la ville d'Ambérieu en Bugey

Allée René VIDART
Localisation Dans la cité résidentielle à proximité de la base aérienne.

      Né à Divonne les Bains, le 24 Juillet 1890, René VIDART est un sportif convaincu : ski, bobsleigh, motocyclette puis automobile. Le 21 Juin 1910, sur un monoplan Hanriot, il vole. Trois jours plus tard, il passe son brevet de pilote avec le n°133. Le 14 Juillet 1910, grièvement blessé, il surmonte cette épreuve et poursuit le pilotage au cours de nombreux meetings. Pilote chez le constructeur Deperdussin, René VIDART essaie le premier appareil de cette marque et, le 31 Décembre 1910, sur monoplan à deux places, bat le record du monde de vitesse à Mourmelon. Alors, il ne compte plus les exhibitions aériennes et les raids internationaux. En 1912, lors de la création de l'école de pilotage Deperdussin à Ambérieu en Bugey, René VIDART assure la direction sportive de l'école avec comme chef-pilote Louis Mouthier et Marius Lacrouze.
Réné VIDART décède le 2 Novembre 1928.

Rue des frères WROBLEWSKI, alias SALVEZ
Localisation En bordure de la base aérienne, côté nord-est

      Pierre nait en 1886 et Gabriel en 1888 à Mamers, près d'Alençon. Pierre fait ses études au Lycée Ampère à Lyon, puis devint ingénieur à la Compagnie de Navigation au Havre, quant à Gabriel, il s'engage comme simple mécanicien chez un garagiste de Lyon.
En 1909, les deux frères réalisent un premier monoplan, le W 1, la cellule étant constituée de tubes d'acier soudés à l'autogène, une révolution pour l'époque. C'est sur ce modèle que Gabriel fait son apprentissage de pilote, de Juillet à Septembre 1910, au Grand Camp à Villeurbanne.
      En 1911, à Pont de Veyle dans l'Ain, ils construisent le W 2 biplace. Le vol de cet appareil, en août, attira l'attention de Monsieur Berthaud, industriel à Villeurbanne, qui par son mécénat favorise l'aviation. Il offre de parrainer les frères SALVEZ à s'installer à Ambérieu en Bugey. Le W 2 est exposé sur le stand Berthaud au 3ème Salon de la Locomotion Aérienne à Paris. En 1912, les frères SALVEZ construisent le W 3 et Gabriel passe son brevet de pilote le 26 Juin 1912 avec le n° 891. C'est au mois de Juillet de cette année là, que le jeune Antoine de Saint-Exupéry sollicita Gabriel pour un baptême de l'air sur cet appareil.
En 1913, ils construisent le W 4, type militaire. A la veille de sa présentation à la Commission aéronautique de l'Armée, l'appareil, piloté par Gabriel avec pour passager son frère Pierre, capote peu après le décollage. Les deux frères trouvent la mort dans cet accident, le 1er Mars 1914. On parle de sabotage…
Un troisième frère, Edouard, tenta de poursuivre leur œuvre, mais après de nombreuses difficultés, il abandonnera.

Allée des Frères CAUDRON
Localisation En bordure du Centre commercial et de la rue Roger Vailland..

      Les écoles d'aviation René CAUDRON du Crotoy dans la Somme, de Royans en Charente Maritime et d'Ambérieu en Bugey ont formé des milliers de pilotes et de mécaniciens. De 1929 à 1935, l'école d'aviation René CAUDRON d'Ambérieu en Bugey reçoit des jeunes boursiers qui ont pour but d'obtenir le brevet de pilote et ensuite de perfectionner leur technique du pilotage jusqu'au stade ultime du perfectionnement. Cette école, qui fonctionne sous l'autorité d'un officier contrôleur, est dirigée par Monsieur Schmetz assisté de Francisque Bornand comme chef-pilote. La première période d'instruction en vol dure quatre mois environ, elle aboutit au brevet de pilote après une quarantaine d'heures de vol. La seconde, d'une durée à peu près égale à la première, a pour but le perfectionnement des élèves brevetés. De 1935 à 1939, cette école, dont l'instruction n'a pas évolué, devient un centre national de préparation aérienne avec une orientation militaire.

Rue Albert CHAMBONNET
Localisation Dans le centre ville

Au quartier de Saint Germain

      Stèle commémorant un équipage de la Royal Air Force dont l'appareil s'est écrasé dans la nuit du 16 au 17 Août 1943.
Localisation Au quartier de Saint Germain, en bordure de la route nationale N 504 d'Ambérieu en Bugey à Tenay, à gauche, à proximité d'un garage station service.

      Le Short Stirling Mk III, codé HA-X, serial EH 884, appartenant au 218th squadron de la RAF, décolle le 16 août 1943 à 20h 19 de la base aérienne de Downham Market en Angleterre pour une mission de bombardement sur Turin. Probablement attaqué par un chasseur de nuit allemand, l'appareil s'écrase dans la nuit du 16 au 17 Août 1943, au sud-ouest du hameau de Saint Germain sur la commune d'Ambérieu en Bugey. Parmi les sept membres d'équipage, deux rescapés : sergent J.L PATERSON, navigateur (il s'évade et arrivera à Gibraltar le 19 janvier 1944), sergent W.L McKINNON, mitrailleur, blessé est fait prisonnier. Les cinq autre membres d'équipage trouvent la mort : P/O S.F CHUDZIK (d'origine canadienne) pilote, sergent J.D BATES, mitrailleur, sergent D.DEANS, mécanicien, sergent D.J RAWLINGS, radio, sergent C.E TAYLOR, bombardier. Ces cinq membres d'équipage sont inhumés au cimetière militaire de La Doua à Villeurbanne.

ARBIGNY

      Stèle commémorant les atterrissages clandestins des opérations spéciales de la Royal Air Force sur le terrain 'Junot'. Inaugurée en présence d'Hugh Verity, Charles Henry (Rivière), Girousse (Chabot) et de Marius Roche des Maquis de l'Ain.
Localisation
Sur la route d'Arbigny à Uchizy, à droite avant de traverser le pont sur la Saône,

      Situé à 3 kilomètres à l'ouest/nord-ouest d'Arbigny, ce terrain agréé par la Royal Air Force accueillit le premier atterrissage d'un Lysander, le 1er septembre 1942 et le dernier, le 1er septembre 1944. Le pilote anglais Hugh VERITY était réceptionné par Paul RIVIERE, chef régional de la Section Atterrissages-Parachutages 'SAP' et par Paul DEBAT, chef local de cette section


BENY

      Plaque à la mémoire de l'aviatrice Maryse HILSZ, inaugurée le 28 janvier 1996. Cette aviatrice et l'équipage ont trouvé la mort lors du crash de leur appareil à proximité de la localité, le 30 janvier 1946.
Localisation Sur le mur extérieur d'un bâtiment municipal, à proximité de l'église de la localité de Bény.

      Marie-Louise 'Maryse' HILSZ, née à Levallois-Perret, le 7 mars 1901, issue d'une famille modeste qui avait quitté l'Alsace pour rester française, est apprentie modiste à ses débuts dans la vie. Sans diplôme, sans relation et naturellement sans argent, elle se lance dans l'acrobatie en parachute pour financer son brevet de pilote. Elle effectue de nombreux raids : Paris-Tananarive-Paris en 1931, puis Paris-Tokyo-Paris en 1933. Elle bat de nombreux records d'altitude en 1936. En 1940, elle est engagée aux usines Amiot comme pilote de réception. Entre dans la Résistance. En 1945, capitaine au Groupe Aérien Ministériel, elle sera la première femme à porter l'uniforme de l'Armée de l'Air. Le Siebel NC 801 'Martinet' du Groupe Aérien Ministériel, qui effectue un vol de liaison depuis Villacoublay, s'écrase à Moulin des Ponts, à proximité de Bény, vers 12 heures, le 30 janvier 1946. Le Capitaine Maryse HILSZ et son équipage, les sous-lieutenants BETON, MERLIN et ROUSSET trouvent la mort en service aérien commandé.
Maryse Hilsz repose dans le cimetière de Levallois-Perret. Dans cette ville a été édifié un monument à sa mémoire.

BOURG EN BRESSE

      Dans la ville, plusieurs localisations se rapportent au Devoir de Mémoire aéronautique :

Le Lycée d'enseignement professionnel de la route de Jasseron et la rue des frères Charles et Gabriel VOISIN
      Après des études au Lycée Ampère à Lyon, les frères VOISIN fréquentèrent le lycée Lalande et l'école Carriat à Bourg en Bresse.

Rues Louis MOUTHIER, Clément ADER, des Aéroplanes

      C'est pour rappeler aux jeunes générations, que le terrain d'aviation des Vennes, aujourd'hui inclus dans la ville de Bourg, que la Municipalité a donné à des rues, situées à proximité de ce terrain, des noms en rapport avec l'aviation.
Dés 1911, lors des fêtes aériennes, le terrain des Vennes attire les foules pour voir évoluer les aéroplanes. Le 26 Juin 1930 voit la création de l'Aéroclub de l'Ain, et le développement de l'aviation locale. Le Club aéronautique bressan prend naissance, vers 1937, avec la création de l'aviation populaire. Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, l'école pilotage de ces aéroclubs se fixe sur le terrain d'Ambérieu en Bugey. Il faut attendre le 11 Novembre 1978, pour voir l'ouverture de l'aérodrome de Bourg-Ceyzériat. La Municipalité locale confie la gestion de l'aérodrome à Marius Roche, Président de l'aéro-club de Bourg.

Plaque à la mémoire de Pierre THEPPE à l'aérodrome de Bourg-Ceyzériat

      Marius Roche, son ami, a rendu hommage à Pierre THEPPE, figure de proue de l'aéroclub, disparu subitement le 6 Avril 1980. " C'est en 1935 à Bourg en Bresse, que Pierre THEPPE participe à la création du Club d'Aviation Junior, affilié à l'aéroclub de l'Ain. Il s'occupe activement à la construction de modèles réduits et participe à de nombreux concours, ceci jusqu'à la guerre 1939/1940. En s'inscrivant à l'aéroclub en 1946, il en devient rapidement, par ses qualités, la cheville ouvrière. Il tient le secrétariat et la trésorerie et veille, avec une attention scrupuleuse à l'entretien du parc d'avions. Il participe à l'activité des constructions amateurs de la section R.S.A de Bourg, en étroite liaison avec son ami Georges Béraud de l'aéro-club du Rhône.
L'aéroclub lui doit beaucoup de sa bonne réputation. Ne prenant jamais de risques inutiles au pilotage, il a su créer, par ses conseils éclairés aux jeunes pilotes du club, un climat de sécurité. Il a aussi donné à l'aviation à Bourg en Bresse un développement heureux. Le nom de Pierre THEPPE restera associé à la vie de l'aviation bressane de ces quarante dernières années. C'était sa passion. C'est là où la chaleur de son amitié était le mieux ressentie par ceux qui l'entouraient. "

CERDON

      Mémorial des Maquis de l'Ain et de la Résistance inauguré par le général de Gaulle, le 24 Juin 1956.
Localisation Au Val d'Enfer, sur la commune de Cerdon.

      Dans le cimetière militaire du Val d'Enfer, 89 tombes dont celles d'Albert CHAMBONNET (alias DIDIER), Officier de l'Armée de l'Air et Chef de l'Armée secrète de la Région R 1, fusillé comme otage sur la Place Bellecour à Lyon et d'Edouard BOURRET (alias BRUN), Officier de l'Armée de l'Air et Chef du Camp de Cize, tué au cours d'une mission sur les usines du Creusot le 16 Septembre 1943 (le 4 Décembre 1993 fut inauguré à Saint Laurent d'Andenay -Saône et Loire- une stèle à sa mémoire)

 

CEYZERIAT

      Plaque à la mémoire du Général d'Armée Aérienne Charles LECHERE.
Localisation Au quartier du Mont July, sur le mur extérieur de la maison familiale.

      Charles LECHERE (1895-1960), naquit à Bourg en Bresse. Cet ancien de Saint Cyr servit d'abord dans l'infanterie avant d'être intégré dans l'Armée de l'Air en 1921. Affecté au Maroc, puis en Syrie, Le Commandant LECHERE est nommé Chef d'Etat-Major d'Air Algérie en octobre 1943. En 1944, il est désigné pour mettre sur pied en Italie et en Corse la Tactical Air Force française. Général de Division aérienne en juin 1945, il est nommé commandant des forces aériennes françaises en Allemagne. Membre du conseil supérieur de l'Armée de l'Air et inspecteur des Forces Armées d'Outre-Mer. Il est nommé en 1948, Chef d'Etat Major général de l'Armée de l'Air et ce jusqu'en août 1953. Il décède à Montpellier, le 12 novembre 1960.

CHATILLON SUR CHALARONNE

      Une rue de la localité porte le nom d'Edouard Bourret, aviateur et grand Résistant dans l'Ain.
Localisation dans la localité de Châtillon sur Chalaronne

      Edouard BOURRET, alias " Brun " (1913-1943), Pupille de la Nation, devient un Enfant de Troupe à l'école de Tulle, puis il signe un engagement dans l'Armée de l'Air comme mécanicien électricien. En 1932, promu sergent, il sert au Maroc. En 1939-1940, il se trouve en métropole au 18ème bataillon de l'Air et en Juin 1940, il tente de gagner l'Angleterre, mais il échoue. Démobilisé en Février 1941, il se marie et s'installe à Châtillon sur Chalaronne, pays d'origine de sa femme. Début 1943, Edouard BOURRET organise l'Armée Secrète dans la Dombes, puis rejoint le maquis pour prendre la responsabilité du camp de Cize et participe à l'organisation du défilé du 11 Novembre 1943 à Oyonnax. Il est arrêté et blessé mortellement par les Allemands, le 16 Décembre 1943, lors du retour d'une mission de sabotage au Creusot. Mort en criant "Vive de Gaulle, Vive la France ". Compagnon de la Libération à titre posthume, le lieutenant " Brun " est inhumé au cimetière militaire du Val d'Enfer à Cerdon, le 12 Juillet 1957.

COLIGNY

      Stèle à la mémoire d'un équipage de B 25 du 324th Fighter Group de l'USAAF, inaugurée le samedi 18 octobre 2003. Cet appareil s'est écrasé en bordure de la localité, le 30 octobre 1944.
Localisation Au lieu dit 'Valresson'.

      Le B 25, serial 42-32428, appartenant au 324th Fighter Squadron de l'USAAF, effectue un vol de liaison pour le compte du 316th Fighter Squadron, entre le terrain d'aviation d'Ambérieu en Bugey et celui de Dôle-Tavaux. Alors qu'il survole la région de Coligny recouverte par un épais brouillard, l'appareil percute une colline et s'écrase au sol à proximité du lieu dit 'Valresson' sur la commune de Coligny. Les six membres d'équipage trouvent la mort : Lieutenant Ramsey RUTLEDGE, pilote, capitaine John MACCHI, co-pilote, sous-lieutenant Robert LESLIE, navigateur, Angus GILLIS, mécanicien-chef, Nathan GERSBERG, mécanicien, Robert WILSON, mécanicien.

ECHALLON
      Monument en reconnaissance aux Ailes Alliées pour la Libération de la France.
Localisation Dans la prairie d'Echallon.

      Ce monument symbolise cette aide des Alliés aux Maquis de l'Ain et du Haut Jura en recevant les cendres de hauts responsables des missions interalliées :
Colonel britannique R.H. HESLOP (Xavier) 1907-1973
Capitaine français Alfred AUBIN (La Joie) 1909-1991
Capitaine américain Owen Denis JOHNSON (Paul) 1918-1993
Lieutenant canadien Marcel VEILLEUX (Yvello) 1921-2004

      Toutes les années, le premier dimanche de Juillet, une cérémonie commémorative est organisée par les Anciens des Maquis de l'Ain et l'Amicale du Haut Jura.

FAREINS

      Monument commémorant la mémoire de trois membres de l'aéro-club de Villefranche sur Saône, inauguré le 1er juillet 1952 par l'aéro-club de Villefranche sur Saône. Décès de ces trois membres à la suite de l'accident aérien qui a eu lieu, le 1er juillet 1951.
Localisation A environ 500 mètres, au sud de la localité, en pleine campagne, présence d'un monument commémorant la mémoire de trois membres de l'aéroclub de Villefranche sur Saône.

      Le 1er juillet 1952, l'aéroclub de Villefranche sur Saône inaugure ce monument à la mémoire de trois de ses membres qui trouvent la mort lors du crash du Norécrin F-BDSJ : Marie-Louise TREMBLAY, Jean-Marie LEFORT et Edmond CORNIL.

HAUTEVILLE-LOMPNES

      Stèle commémorant la mémoire de sept aviateurs britanniques sur le lieu du crash, dans la nuit du 4 au 5 février 1944. Ultérieurement, les noms de ces aviateurs furent gravés sur le Monument aux Morts d'Hauteville-Lompnes.
Localisation Au lieu dit 'Bois de Valorse'

      Le Short Stirling Mk III, codé ZO-N, serial EJ-110, appartenant au 196th squadron de la RAF décolle dans la soirée du 4 février 1944 de la base aérienne de Tarrant Rushton en Angleterre pour une mission de parachutage à la Résistance. Par une tempête de neige, l'appareil survole les monts du Bugey et s'écrase dans la nuit du 4 au 5 février 1944 en forêt, au lieu dit 'Bois de Valorse' sur la commune d'Hauteville-Lompnes. Les sept membres d'équipage trouvent la mort : P/O Henry I. PRYKE, pilote, sergent Robert DOWZER, mécanicien, W/O James DONALDSON (d'origine canadienne), bombardier, sergent Alfred SPRAY, radio, sergent Kenneth A. GLEW, mitrailleur, sergent Dennis T. VINCE, navigateur, et sergent Kenneth T. STAPLE, mitrailleur. Ces aviateurs furent inhumés au cimetière d'Hauteville-Lompnes, puis transférés au cimetière militaire de La Doua à Villeurbanne.

IZERNORE

      Monument commémorant l'atterrissage clandestin du premier C 47 de l'USAAF, sur ce terrain, dans la nuit du 6 au 7 juillet 1944.
Localisation Au sud d'Izernore, à l'est de la route d'Izenore à Béard

      Premier atterrissage en France, sur un terrain aménagé sommairement, d'une mission d'aide aux maquis. Après s'être posé de nuit, l'appareil a passé la journée camouflé sur le terrain sous la garde des résistants avant de repartir la nuit suivante. En août 1944, le terrain d'Izernore a vu de multiples opérations Dakota, au total 7. Le terrain était agréé par la Royal Air Force et par United States Air Force (SOE).
La première opération sur ce terrain se situe dans la nuit du 7 au 8 janvier 1944 par le parachutage de l'agent SOE britannique E.V. MAURICK-PATTERSON qui rejoindra la Suisse où sa mission le conduit auprès du Général GUBBINS

LA BOISSE

      Le 29 Avril 1967, en présence de Jacqueline Auriol et André Turcat, le quai de la Sereine devenait quai Michel CHALARD, pilote d'essai, inhumé dans le cimetière de la localité.

      Michel CHALARD est né à Villeurbanne, le 17 janvier 1919, mais résidant à La Boisse. Après des études techniques, il suit les cours de pilotage à l'Ecole Hanriot à Bourges, où il est breveté pilote. Affecté à la base aérienne de Lyon-Bron, il pilote des Amiot 143. En mai/juin 1940, il effectue de nombreuses missions de guerre sur Bloch 131, puis sur Potez 63/11. A la fin des hostilités, il rejoint l'Afrique du Nord où il vole sur LeO 45 avant sa transformation sur B 26 Marauders. Sur ce type d'appareil, Michel CHALARD participe aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Nommé, le 1er avril 1945, comme sous-lieutenant, au centre d'essais en vol d'Orange, il vole sur tous les monoplaces de chasse du CEV. Muté au CEV de Brétigny en 1949, il effectue le stage de l'école du personnel navigant d'essais et de réception (EPNER) où il est breveté pilote d'essais. Il quitte l'Armée de l'Air en 1952 avec le grade de capitaine, mais reste affecté au CEV de Brétigny. Il effectue les essais officiels du Morane MS 755 Fleuret, du Fouga CM170 Magister, MD 450 Ouragan et sur SO 4050 Vautour. En 1955, Michel CHALARD est engagé par Nord-Aviation et participe au premier vol du Gerfaut et du Griffon. Le 28 février 1957 à Istres sur Gerfaut, il bat le record du monde de vitesse de montée.
Il trouve la mort sur le terrain de Meun-Villaroche, le 26 avril 1957, à l'âge de 38 ans, à bord d'un Nord 2501 en cours d'expérimentation, avec ses quatre compagnons.

 

LOYETTES

      Plaque à la mémoire du Lieutenant Pierre DELAYE, radio de la Résistance et responsable de l'organisation des opérations aériennes clandestines dans la région.
Localisation Sur le mur extérieur d'une habitation, à gauche, à la sortie du pont sur le Rhône

      Sous le pseudo de 'Var' Pierre DELAYE, aidé de son frère Jean, d'Henri MORIER, de Marcel BON et de Marius SABY, il coordonne les atterrissages clandestins dans la région. Le 11 mai 1943, il tombe les armes à la main à Loyettes, sans doute victime d'une délation.


MANZIAT

      Stèle commémorant les opérations aériennes clandestines sur le terrain 'AIGLE'.
Localisation Sur la route de Manziat à Asnières sur Saône, à droite, 500 mètres avant la bifurcation de la route Asnières-Saint Jean le Priche.

      Situé à 2,5 kilomètres au nord/nord-ouest de Manziat, le terrain AIGLE est agréé par la Royal Air Force pour les atterrissages de Lysander et de Hudson. Une équipe de résistants bien encadrés réalise plusieurs opérations avant celle du départ du Général de LATTRE de TASSIGNY, le 16 octobre 1943. De très nombreuses personnalités ont transité clandestinement par ce terrain. Dans la nuit du 7 au 8 Août 1944, un Hudson de la RAF embarque deux aviateurs américains survivants du crash de leur Liberator, dans la nuit du 27 au 28 Avril 1944, à Saint Cyr de Valorges (Loire)

MANZIAT

      Un monument sur une placette de la localité rappelle le départ depuis le terrain AIGLE du Général de LATTRE de TASSIGNY, le 19 octobre 1943.
Localisation En sortant de l'agglomération de Manziat, sur la route départementale D 933 en direction de Pont de Vaux, sur la gauche.

RIGNIEUX LE FRANC

      Plaque à la mémoire du Capitaine Pierre ESCALLIER, précurseur du vol sans visibilité.
Localisation A l'entrée de la localité de Rignieux le Franc.

      Pierre ESCALLIER est né à Ambérieu en Bugey en 1891. Lieutenant en février 1916, capitaine en juin 1918, une blessure, il est affecté au 1er Groupe d'aviation en juillet 1918 comme officier pilote à l'escadrille Lafayette. Remarquable technicien, il est l'inventeur d'un système de boussole pour la navigation aérienne. Il trouve la mort en service aérien commandé, le 1er février 1929, à proximité de l'usine Le Petit Creusot. Il est inhumé au cimetière de Rignieux le Franc, localité où il résidait.

SAINT GERMAIN LES PAROISSES

      Plaque à la mémoire du Lieutenant Colonel Robert CASTIN, pilote au Groupe Normandie-Niemen. Robert CASTIN est inhumé dans le cimetière de la localité.
Localisation Dans la propriété de la famille CASTIN.

      Robert CASTIN est né le 25 Août 1918 à Montluçon, mais l'origine de sa famille se situe à Saint Germain les Paroisses. Après son engagement dans l'Armée de l'Air, Robert CASTIN est breveté pilote militaire le 3 août 1937. En janvier 1940, il rejoint Tours pour suivre le peloton préparatoire des officiers de réserve. De 1941 à 1943, il est affecté dans diverses unités en Afrique du Nord. Le sous-lieutenant CASTIN se porte volontaire le 29 décembre 1943 pour rejoindre le Groupe de chasse 'Normandie' en Union Soviétique. C'est alors que commence la grande et prestigieuse aventure : le 18 janvier 1945, le lieutenant CASTIN obtient sa dixième victoire homologuée. Promu commandant en 1956, il quitte l'armée en mai 1958 et se consacre à la direction d'une entreprise familiale à Lyon. Il décède le 26 juillet 1979 à Lyon.
A noter également que le bugiste Joannès CUCUMEL, pilote de chasse aux 10 victoires lors de la Campagne de France en 1939-1940, est inhumé également dans le cimetière de Saint Germain les Paroisses.


SAINT JEAN LE VIEUX

      Un monument à la mémoire d'un équipage de la Royal Air Force .dont l'appareil a été abattu dans la nuit du 10 au 11 avril 1944. Ce monument a été édifié par souscription dans la commune. Les noms des membres d'équipage ont été rajoutés sur le monument dans les années 1970.
Localisation Au hameau de Varey, au pied du château.

      Le Short Stirling Mk III, codé OJ-G, serial EF-502, appartenant au 149th squadron de la RAF décolle dans la soirée du 10 avril 1944 de la base aérienne de Lakenheath en Angleterre pour une mission de parachutage à la Résistance. L'appareil probablement touché par les tirs d'un train de Flak, stationnant dans la région de Tenay, s'écrase au sol à proximité du château de Varey sur la commune de Saint Jean le Vieux. Parmi les sept membres d'équipage : deux aviateurs qui ont sauté en parachute sont indemnes et s'évadent : sergent D.E. CADGE, mitrailleur et F/Sgt N.C.H. PILGRIM, mitrailleur (ces deux évadés sont rapatriés en Angleterre, le 8 juillet 1944, par un C 47 de l'USAAF qui s'est posé à Izernore). Mais cinq corps carbonisés sont retirés des débris de l'appareil : P/O D. BRAY, pilote, P/O D.L. NORTHOVER, navigateur, sergent TURNER, radio, sergent A.E. BRISTOW, mécanicien, sergent G.CAMERON, bombardier. Ces aviateurs sont inhumés au cimetière de La Guillotière à Lyon, puis transférés au cimetière militaire britannique de Mazargues à Marseille.

SAINT JUST

      A proximité de l'aérodrome de Bourg-Ceyzériat, deux voies portent des noms de pilotes originaires de la région :

Chemin Colonel BERNARD, compagnon et pilote du Général Laperrine lors de la tentative de la traversée aérienne du Sahara en Février 1920, sur Breguet XIV.

      André BERNARD est né le 12 Septembre 1894 à Saint Just. Il travaille, dés son plus jeune âge, aux travaux de la ferme familiale, tout en continuant à lire et à s'instruire. Passionné par la mécanique, il rêve d'un bel uniforme. Il s'engage dans la cavalerie en 1913. Au front, il se fait remarquer par sa bravoure, mais il se porte volontaire pour l'aviation. Breveté pilote militaire en Octobre 1917 avec le n°7605, il est affecté à l'escadrille de chasse Spad 81 où il se distingue au cours de missions dangereuses. De 1918 à 1923, il est affecté à une escadrille de reconnaissance en Algérie. Sur la route du désert. en Février 1920, en tant que pilote d'un Breguet avec comme observateur le général Laperrine et mécanicien le sergent Vaslin, son appareil tombe en panne. BERNARD et VASLIN entreprennent une marche de 24 jours dans le désert avant d'être secourus. Pendant ce temps, le Général Laperrine resté près de l'appareil, décède de ses blessures.
      Affecté au 2ème Régiment de chasse à Strasbourg, il y demeure jusqu'en 1928. Hanté par le souvenir du soleil d'Afrique, il reviendra en Afrique du Nord au commandement de l'escadrille de chasse de Bizerte qu'il dirigera jusqu'en 1934.
Après avoir quitté le service actif de l'Armée de l'Air, BERNARD est affecté comme Inspecteur Général chargé de créer des bases aériennes en Afrique du Nord. C'est à lui que l'on doit les bases de Colomb-Béchar, de Gao, puis Bône, Tunis, etc…C'est grâce à son travail opiniâtre et à ses remarquables réalisations que la Croisière Noire du Général Vuillemin a obtenu son retentissant succès.

Allée Firmin VERMEIL, pilote du groupe Normandie-Niemen et Compagnon de la Libération, inaugurée le 7 Mai 1980.

      Après ses études au Lycée Lalande à Bourg en Bresse, Firmin VERMEIL s'engage, en 1934, dans l'Armée de l'Air. Il rejoint Londres en 1942, et les Forces Françaises Libres. Il se porte volontaire pour servir dans le Groupe de chasse 'Normandie' en Union Soviétique. Le 17 juillet 1943, il disparaît en combat aérien. Une victoire sur un Fw 190 à son compte.

SAINT MAURICE DE REMENS

      Un panneau, à l'entrée de la localité, rappelle qu'Antoine de SAINT EXUPERY a passé une partie de sa jeunesse dans ce village. Madame de SAINT EXUPERY a vendu cette propriété à la Ville de Lyon en 1932.

SAINT VULBAS

      Monument commémorant les opérations aériennes clandestines dans la Plaine de l'Ain, inauguré le 19 septembre 1992 dans le cadre de leurs " Cinquantième Anniversaire ". Monument conçu par Marius ROCHE, architecte et grande figure de la Résistance dans l'Ain
Localisation Ce monument se situe à proximité du terrain d'atterrissage clandestin FIGUE, au lieu dit Curebourse à proximité du domaine Les Bergeries, sur la commune de Saint Vulbas.

      Quatre terrains d'atterrissages clandestins sont homologués, dans le triangle Meximieux, Lagnieu et Pont de Chéruy, les principaux :
Terrain LIEVRE, 4 kilomètres au nord-est de Loyettes. L'opérateur 'VAR' organise l'opération 'CORINNE' dans la nuit du 14 au 15 janvier 1943 ; l'opération 'ANTINEA' dans la nuit 15 au 16 avril 1943. Sur ce terrain, en octobre 1942 eut lieu l'opération 'BEAUJOLAIS' avec parachutage d'un agent et de deux ou trois colis.
      Terrain FIGUE, 2,5 km au nord-ouest de Saint Vulbas. La Section Atterrissage et Parachutage ( SAP) de l'Ain organise dans la nuit du 24 au 25 juillet 1943, l'atterrissage d'un bimoteur Hudson ; de deux Lysander dans la nuit 4 au 5 juin 1944 ; de deux Lysander dans la nuit du 11 au 12 juillet 1944 avec un équipage français (G. Libert et Cordier)

      Cette réalisation est due à une étroite collaboration avec Marius ROCHE à qui nous devons beaucoup.
Composition : Paul MATHEVET. Scan : Gérard BREDILLET
Lieux de Mémoire de l'Aéronautique dans l'Ain © ARSA /Vieilles Tiges 04/2007

Copyright 2002- Conception et réalisation Les Vieilles Tiges - Dernière mise à jour 11-2007.